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16 juillet 2009

uraw n umTTa

Amara (Auteur) : Abdellah Lmennani

Azwl n udlis (titre de l’ouvrage) : uraw n umTTa

Anaw asklan (Genre littéraire) : tamdyazt

Asggwas (Année) : 2009

Adghar n ufugh (Lieu de publication) : kenitra

clip_imagelmnnani

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M
CRI<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dédié à Abdellah Elmennani<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C’est sur ta main que s’allonge le mot<br /> Dont font éloge d’autres mots<br /> Les flambeaux à sens cernent le mot<br /> <br /> Sois séisme pour moi <br /> Et chaleur s’éteignant quand je n’ai plus à piper mot<br /> Allume ton doigt et oins-le de tonnerre <br /> Afin que j’en orne les marches de la réalité <br /> Afin que je rampe sur tes opinions <br /> Jusqu’à ce que je périsse aux sommets de la parole <br /> <br /> C’est sur ta main <br /> Que les pierres ouïent l’oreille<br /> Et les vers à laver <br /> Et l’écho qui s’accouple avec le vent <br /> <br /> Hé Hammou..Hé Hammou<br /> Te volià vêtu de la plume de naissance <br /> Et d’un cheveu de Tanirt<br /> <br /> Tes mirettes éparpillent le sel <br /> La langue enfante les fleurs de la parole <br /> Qui sont à la beauté l’ombre <br /> Et à d’autres la peur <br /> <br /> Tu as parlé..encore parlé <br /> Tu répètes la parole <br /> Jusqu’à ce qu’elle soit jougs que hait la liberté<br /> La langue pend jusqu’aux orteils <br /> Auréolée de rayons <br /> Et de l’écho qui s’accouple avec le vent <br /> <br /> Hé Hammou..Hé Hammou <br /> Nous avons perdu les clés dans l’obscurité <br /> Les ténèbres ont fermé la porte <br /> Le sommeil erre et mord dans les marches de l’escalier <br /> Les pas deviennent d’amères interrogations <br /> A qui ressemblons-nous ô témoin de la parole <br /> Est-ce à " Celui qui a trouvé un clou de sabot<br /> Et qui de nouveau l’a perdu"<br /> Ou à " Celui qui a détruit ses frères<br /> Et qui a construit des tribus"<br /> Ton regard devient l’orage <br /> Qui glane les jours épars <br /> <br /> Sur ta main <br /> Non <br /> Nous ne sommes pas mêlés aux dénouements <br /> Afin de nous rappeler que tu es perdu <br /> Non <br /> On ne nous a pas enseigné à être des neveux <br /> Pour que nous reverdissions en sautant à l’arbre <br /> <br /> Le sable est mélangé à notre neige <br /> La blancheur a pris pour refuge les yeux <br /> L’identité est un aigle perdu dans les cieux <br /> Tu dis que lorsqu’il atterrira<br /> Il sèmera la terreur <br /> Nous attendons <br /> Nous guettons <br /> Nous sentons <br /> Le voilà..Le voici..Non le voilà <br /> Il accompagne les nuages <br /> Et l’écho qui s’accouple avec le vent <br /> <br /> Hé Hammou..Hé Hammou <br /> Nous envoyons des offrandes <br /> Dans de merveilleux contes <br /> Et parmi le ramage des oiseaux <br /> La bêche dépose des gorgées de larmes <br /> Elle est née ..Elle creuse..Elle arrache <br /> <br /> Sur sept galets<br /> Te verra untel<br /> Si jamais le rire hante encore ta bouche <br /> Que me dirais-tu si j’écoulais l’avenir <br /> Pour vivre au jour le jour <br /> Où sont les rochers <br /> Pour qu’ils te cachent à mon regard <br /> <br /> C’est mon sang <br /> Qui se blottit à tes côtés <br /> Il paie des osselets <br /> La naissance a-t-elle abandonné les signes <br /> Ceux de l’écho qui s’accouple au vent <br /> <br /> Hé Hammou..Hé Hammou <br /> Pousse le cri <br /> Même s’il frappe à la porte du cimetière <br /> Nous te sommes la lettre <br /> Va-t-on nous t’enseigner à l’école <br /> Va-t-on donner valeur à ce que tu dis <br /> <br /> « Si tu étais ô mort un être humain <br /> On saurait ménager les propos »<br /> Lui ai-je dit<br /> Je lui ai dit :<br /> « Même si tu es ténèbres ô mort <br /> Tu ne tarderas pas à nous montrer le matin <br /> Si tu étais mains ô mort <br /> Tu n’atteindrais pas nos mots <br /> Même si tu avais emporté Hammou Outaleb <br /> Chacun de nous peut parler <br /> En hélant parmi l’écho qui s’accouple au vent :<br /> <br /> Hé Hammou..Hé Hammou <br /> Il faut bien que la conscience <br /> Couve les oeufs de la réalité <br /> Que le sang coule <br /> Dans les veines de la parole <br /> Qu’enfantent l’écho et le vent <br /> Hé Hammou..Hé hammou <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Farid Mohamed Zalhoud dit Amedyaz sur Oasis<br /> <br /> <br /> <br /> Notes du traducteur:<br /> Poème d’Abdellah Elmennani intitulé : « Taghuyyit »,composé le 01/01/2004 ;extrait de son receuil : « Uraw n UmTTa » traduit par<br /> Farid Mohamed Zalhoud
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